L'École polytechnique, c'est plus que du travail - Découvrez le quotidien de nos étudiants en Bachelor.
Rencontrez Dulamkhuu Bujaa, l’une des deux premières étudiantes originaires de Mongolie à rejoindre le Programme Bachelor de l’École polytechnique. Elle est arrivée en France en août 2018 pour intégrer la première année du programme, tout comme 67 autres étudiants français et internationaux.
[Traduit de l’anglais]
" J'ai grandi à Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie. Le lycée en Mongolie était très exigeant. J’y ai suivi un programme de double diplôme dans un lycée international. Je faisais le programme Mongole et le A-Levels en mathématiques, physique, et géographie. Il n’y a que trois écoles publiques qui proposent des doubles diplômes. Les étudiants de tout le pays sont sélectionnés sur leur niveau en mathématiques, leur logique, et leur niveau d’anglais. Le taux d’admissibilité est très bas, à environ 0,2%.
Dulamkhuu, devant le lac de l'X
« J’AI ETE ACCEPTEE DANS DES UNIVERSITES EN HONGRIE, COREE, AU JAPON ET EN TURQUIE, MAIS J’AI CHOISI LA FRANCE »
Après le lycée, je projetais de partir étudier à l’étranger dans les plus grandes universités du monde. J’ai pris deux ans pour chercher des universités et des pays qui convenaient le mieux à ma personnalité et à mes ambitions. Lors de mes recherches, j’ai découvert l’École polytechnique. Au cours de ces deux années sabbatiques, j’ai aussi travaillé comme guide et rencontré des touristes du monde entier. J’ai beaucoup appris sur la culture occidentale, avec laquelle je me suis immédiatement sentie connectée, particulièrement la culture française.
Je ne savais pas à quoi m’attendre avant d’arriver en France. Plus de 10 000 jeunes mongols partent étudier à l’étranger chaque année, mais la France ne fait pas partie des destinations les plus communes. C’est peut-être à cause du barrage de la langue. Je suis de la première génération dans ma famille à faire des études supérieures, donc personne autour de moi ne pouvait partager son expérience et me conseiller. Quand j’ai atterri ici en août, tout était si nouveau. Je suis toujours très curieuse de la culture française et désireuse de continuer à en apprendre plus.
« J’AI DECIDE DE DEVENIR BIOPHYSICIENNE »
J'ai toujours été intéressée par la physique. Je n'avais pas de professeurs au lycée pour m'enseigner les principes de base en physique, donc j'ai commencé à l'étudier toute seule. J’aimais tellement ça que j’ai participé aux Olympiades Nationales de Physique, où je suis arrivée en troisième place. On m'a alors invité à rejoindre l'équipe de Physique de Mongolie. Dans l'équipe, j'ai suivi des cours de niveau universitaire donnés par les professeurs de l'Université nationale de Mongolie.
Lorsque j’étais enfant, je voulais être médecin. En grandissant, j’étais toujours intéressée par la biologie, mais je me suis rendue compte que le métier de médecin ne correspondait pas à ma personnalité. Lorsque, au lycée, je me suis intéressée à la physique, j’ai voulu combiner les deux. J’ai donc décidé de devenir biophysicienne. Après le Bachelor, je continuerai probablement mes études avec un Master et un Doctorat, à l’X ou à l’étranger. Après cela, je voudrais travailler dans la recherche en bionique, pour améliorer l’anatomie humaine et peut-être un jour avoir un impact positif sur le corps humain. "
Dulamkhuu Bujaa