Mauricio Viotti Cavalin est un ingénieur environnemental venant de São Paulo au Brésil. Avant de rejoindre le Master en Ecotechnologies for Sustainability and Environment Management à l’École polytechnique, il a travaillé pendant plus de 6 ans en tant que consultant dans la gestion de sites contaminés.
Pourquoi avez-vous choisi d’étudier à l’École polytechnique ?
J’ai choisi de rejoindre l’École polytechnique pour trois principales raisons :
- Sa renommée et son importance au sein du marche français (meilleure école d’ingénieur en France et très bien classée internationalement) ;
- Le niveau très élevé de sa production scientifique de la part des professeurs (en physique, chimie et en énergies renouvelables) ;
- Les éléments en gestion et entreprenariat au sein du programme, les cours obligatoires de langues et les activités sportives, que je considère très importants afin de s’intégrer dans n’importe quelle société ou culture.
Comment avez-vous connu le Master en Ecotechnologies for Sustainability and Environment Management ? Selon vous, quels sont ses principaux avantages ?
J’ai découvert l’École polytechnique grâce à des amis de mon école d’ingénieur mais également par le biais de sites effectuant des classements internationaux des écoles d’ingénieur en choisissant l’environnement comme critère.
Le Master ECOSEM a une équipe pédagogique formidable : toutes les personnes impliquées, depuis le directeur du programme jusqu’aux professeurs invités, sont d’excellents chercheurs dans leur domaine respectif et peuvent communiquer leur savoir de manière très approfondie. De plus, ils n’hésitent pas à partager leur réseau et à faire connaître les meilleures entreprises et instituts de recherche en France aux étudiants.
Que pensez-vous de la structure du programme ?
La structure du programme permet d’occuper la vie des étudiants durant chaque semaine. Les cours en sciences sont exigeants et, dans le cas du Master ECOSEM, impliquent des visites d’entreprises et de laboratoires de recherche. Tout au long du programme, nous devons travailler sur un projet scientifique personnel, qui peut devenir très compliqué à gérer si l’on commence à travailler dessus au dernier moment. Mon conseil est d’impliquer les professeurs et leur proposer un calendrier pour organiser notre travail dès le début.
Les conférences scientifiques Coriolis sont également très bien et permettent de connaître davantage les secteurs qui nous intéressent particulièrement. Mais cela nécessite d’être proactif afin d’assister à chacune d’entre elles, étant donné qu’il y a énormément de choses à faire à l’École.
En dehors de ces différents éléments, j’occupais mon temps avec les activités sportives, les soirées entre amis et les visites à Paris !
Comment le système de notation fonctionne-t-il ?
Les professeurs de chaque matière ont une certaine liberté pour nous évaluer : un examen classique, un rapport de projet et une présentation ou les deux ! Cela représente la plus grande partie dans la notation, mais des exercices périodiques et l’assiduité en classe rentrent également en jeu et peuvent faire la différence entre une notre moyenne et une excellente.
Aviez-vous une ou plusieurs matière(s) préférée(s) ?
Oui, mes matières préférées étaient Analytical Chemistry (1 et 2), Complex Dataset Analysis et Microbial Ecology, suivies par toutes les classes en Management.
Ces cours m’ont permis d’apprendre de nombreuses choses qui seront, j’en suis certain, utiles pour ma future carrière, en partant des aspects techniques jusqu’à comprendre le fonctionnement du marché environnemental et des entreprises qui en font partie.
Où avez-vous fait votre stage l’an dernier ? Qu’en est-il de celui de cette année ? Comment les avez-vous trouvés ?
L’année dernière j’ai fait mon stage au sein du Jacobs Engineering Group à Lyon et cette année je vais l’effectuer à Veolia Environment. Ce sont deux entreprises faisant partie du classement Fortune 500 et qui ont une solide approche technique et orientée vers la qualité. Pour ces deux expériences, ma mission a été ou sera dédiée à un domaine qui m’intéresse particulièrement : l’analyse et la réhabilitation des eaux souterraines et du sol pollués.
Lorsque je travaillais chez Jacobs, j’ai écrit et publié un article dans un congrès international, approfondissant mes connaissances dans les scénarios de la modélisation mathématique en trois dimensions de la pollution statique. Et mon niveau en français s’est amélioré aussi !
Pour mon prochain stage à Veolia, j’espère apprendre énormément de mon interaction avec des experts et parvenir à mettre en place un outil en interne qui permettra d’améliorer leurs opérations au niveau mondial.
Que souhaiteriez-vous faire une fois diplômé du Master ?
A la suite du Master, je suivrai un parcours de spécialiste dans une grande entreprise de renommée internationale évoluant dans le secteur de l’environnement, telles que Veolia ou Jacobs, en travaillant sur la transformation digitale et les solutions innovantes pour la gestion de zones contaminées. Par la suite, j’espère avoir un rôle autour du développement de la clientèle et de la stratégie d’entreprise au sein de la même entreprise ou d’une autre du même type.