Moira Torres est diplômée du MSc&T Energy Environment: Science Technology and Management de l'École Polytechnique.

Aujourd'hui, elle poursuit un doctorat sur la performance des panneaux photovoltaïques dans des conditions réelles.

Dans cet entretien, Moira nous parle de son expérience à l'École Polytechnique, nous présente ses futurs projets et donne quelques conseils pour les futurs étudiants.

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Moira Torres

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Moira Torres, je viens du Mexique et je suis diplômée du MSc&T STEEM.
J’ai étudié à l’Universidad National Autonoma de Mexico (U.N.A.M.) avant de suivre un master à l’École Polytechnique.
Aujourd’hui, je poursuis un doctorat sur la performance des panneaux photovoltaïques dans des conditions réelles.

Pourquoi avez-vous choisi l'Ecole Polytechnique pour votre Master ?

J’ai fait un stage d’été en 2015 à l’École Polytechnique et je suis tombée amoureuse de l’école. Elle donne aux étudiants toutes les ressources pour réussir et est axée sur la science, l’innovation et la recherche – c’est exactement ce que je recherchais. J’ai pu constater que les recherches effectuées avaient toujours un sens.
L’école a de très bons classements – tous mes professeurs à l’U.N.A.M. étaient très fiers et enthousiasmés par le fait que j’ai été accepté - et que j’ai pu obtenir une bourse.
En plus de cela, un de mes meilleurs amis étudiait déjà à Paris et c’était une expérience que je voulais vraiment vivre à ses côtés.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre doctorat ?

Je poursuis actuellement un doctorat sur le développement de modules photovoltaïques indicateurs de performance extérieure basés sur des plateformes expérimentales.
Je fais des évaluations de performance sur des panneaux photovoltaïques. L’objectif est de comprendre comment différents facteurs environnementaux influent sur leur production et de développer un indicateur qui nous aidera à avoir une meilleure prévision de production d’énergie afin de réduire les coûts et être en mesure de mieux intégrer les systèmes solaires dans le réseau électrique.

Pourquoi avez-vous choisi de poursuivre vos études avec un doctorat ?

À 15 ans, j’ai décidé que je voulais devenir chercheuse parce que je voulais réduire l’empreinte des activités humaines sur la planète. Une fois que j’ai eu l’occasion de poursuivre mes études avec un doctorat, je me suis beaucoup questionnée, mais j’aimais beaucoup trop la recherche pour ne pas suivre cette voie.
Ce que j’aime le plus dans la recherche, c’est de résoudre un problème et de découvrir quelque chose de nouveau. C’est toujours très excitant !

Le nom de l’École Polytechnique vous a-t-il apporté un plus dans votre vie professionnelle ?

J’ai fait mon stage en Inde et l’offre précisait clairement que l’étudiant devait venir d’une « Grande École » pour candidater. Je me souviens avoir vu beaucoup d’offres comme celle-ci.
À mon avis, cela permet aussi aux étudiants de se faire entendre.  Les professionnels vous laissent plus facilement vous exprimer. Par exemple, encore étudiante, j’ai été mentionnée dans un rapport par une agence d’énergie de renom (Agence internationale de l’énergie) parce que j’ai apporté quelques contributions. Je ne pense pas que les étudiants d’autres écoles pourraient en dire autant.

Quelles sont les compétences acquises au cours de votre MSc&T que vous utilisez dans votre doctorat ?

La pensée critique et le travail d’équipe, c’est certain.
J’ai eu l’occasion d’apprendre et d’appliquer ce que j’ai vu en classe et de travailler avec des personnes très différentes avec des horizons très variés, ce qui est une compétence très sous-estimée.

Quels sont vos meilleurs souvenirs à l'Ecole Polytechnique ?

Je me souviens avoir beaucoup travaillé et passé beaucoup de temps avec mes amis. J’ai de très bons souvenirs de différents voyages que nous avons fait au sein du MSc&T ! Il y a beaucoup d’activités sur le campus qui permettent de rencontrer de nouvelles personnes et de profiter de son temps avec eux.
Je pense qu’il est important de souligner le fait que les classes sont très internationales et diversifiées, peu importe les domaines. J’ai eu l’occasion de rencontrer des personnes du monde entier.

Quelles sont vos ambitions pour le futur ?

Je suis toujours indécise entre rester dans l’Académie et rejoindre le monde de l’Industrie. Cependant, je sais que je veux travailler dans l’élaboration de projets qui auront un impact et qui aideront les personnes dans le besoin. Je voudrais apporter de l’électricité à certains endroits en Afrique, par exemple.
Au cours d’un stage précédent, j’ai séjourné 6 mois en Inde avec l’Alliance solaire internationale et j’ai vraiment aimé être utile ! J’ai gagné la confiance de mon superviseur, ce qui m’a permis d’être impliquée dans différentes tâches qu’un stagiaire ne ferait pas normalement.  

Avez-vous des conseils pour les futurs étudiants ?

Soyez courageux et postulez pour le programme qui vous inspire le plus même si vous n’êtes pas très confiant ou que vous n’avez pas les meilleures notes. Bien sûr, l’école se soucie de vos notes, mais avoir un véritable objectif professionnel ainsi que de la passion est également très important.
Soyez prêt à travailler beaucoup et amusez-vous !