Peux-tu nous présenter ton parcours professionnel ainsi que les raisons pour lesquelles tu as souhaité suivre la formation Executive Master ?
Je pense que suis, et serai étudiant toute ma vie !
Ingénieur thermicien de formation, je suis passé par l’Université pour compléter mon parcours « classique » par un DESS en gestion de projets, puis par l‘Ecole des Ponts et l’Institut Français d’Urbanisme (aujourd’hui Ecole d’Urbanisme de Paris) pour un DEA en Gouvernance et Production de l’Espace. En parallèle, j’ai eu l’opportunité d’explorer le monde de la PME puis de l’industrie dans divers rôles où la technologie et les sciences étaient omniprésentes, sans toutefois toujours vivre en harmonie et exprimer leur meilleur potentiel combinatoire.
Pour cela, il me fallait intégrer un programme sérieux qui associe l’état de l’art de technologies prometteuses d’un meilleur avenir, à l’excellence scientifique d’une Institution de renommée mondiale.
Le programme de l’Executive Master, d’une incroyable richesse académique, propose une réponse élégante à ce défi. Son architecture permet de faire face à la densité de savoirs partagés grâce à d’incroyables fraternité et entraide intra et inter promotions.
Pendant la formation, tu as choisi d’étudier le biomimétisme appliqué en architecture pour ton SOTA report. Que t’a apporté cet exercice et comment s’inscrit-il dans ton parcours professionnel à présent ?
Quel bonheur ce SOTA ! C’est autant le chemin que le résultat final, qui font de ce SOTA un exercice incontournable du programme. Il m’a évidemment permis d’explorer un sujet qui me tient à cœur depuis mon enfance (l’architecture et la ville durables) et le biomimétisme (objet d’un cours fantastique), sous le prisme de la soutenabilité.
Au-delà de l’apport de connaissances, c’est réellement une nouvelle fenêtre d’opportunités qui s’est ouverte pour moi ; tout naturellement. Pour exemple, Sinallagma, la société que j’ai fondée à l’été 2022, n’aurait pas pu voir le jour sans ce SOTA.
Ceci m’amène désormais bien au-delà de ce que j’aurais pu imaginer en démarrant ce Master, comme une conférence à venir fin Novembre au Salon des Maires et des Collectivités Locales à Paris. Mon SOTA sera exposé devant un parterre d’urbanistes, architectes, maires et responsables de collectivités locales. Quel plus beau retour aurais-je pu en imaginer ?
Quels sont les principaux challenges à venir pour Sinallagma ?
Sinallagma est une jeune société qui a vocation à adresser un nouveau marché, celui de la végétalisation des espaces de vie. Nous proposons des structures complexes en bois, biomimétiques, et végétalisées. En harmonie avec la nature.
Les challenges sont de plusieurs ordres, à savoir :
- Technologique. Les structures réciproques – aussi appelées « cauchemar du charpentier » - sont à ce jour très confidentielles. Quelques bâtiments au Japon, au Royaume-Uni ou en Belgique. Des expérimentations çà et là, mais aucune filière académique ou « métiers » structurée. Il faut dont tout inventer, des méthodes de conception des assemblages et de cinématique de montage, aux calculs complexes de résistance des structures.
- Commercial/Marketing. Ce qui n’est pas mon domaine de prédilection.
- Chaîne de valeur. Assurer une robustesse de la chaîne de valeur afin de garantir des délais d’exécution raisonnables à nos clients (villes, entreprises, particuliers), notamment en période de forte croissance.
L’idée étant de se faire accompagner par des experts de ces sujets. C’est notamment le cas du réseau d’anciens de l’Executive Master, qui me suivent et m’aident avec enthousiasme et bienveillance.
C’est également le cas des Compagnons du Devoir et du Tour de France qui m’accompagnent dans le développement de nouvelles « règles de l’Art », spécifiques à Sinallagma !
Etudiant un jour, étudiant toujours.