Responsable du développement commercial et marketing pour l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, Eric Djakam (E2018) a récemment rejoint STMicroelectronics EMEA. Dans cette interview, Eric nous présente son parcours et les challenges de cette nouvelle mission.
1. Pourrais-tu nous présenter ton parcours professionnel ?
J’ai rejoint le groupe Texas Instruments en 2007, à l'issue de mon diplôme d'ingénieur CentraleSupélec/Georgia Tech. Mes principales motivations étaient d'approfondir mes connaissances en électronique et de travailler à l'international. Texas Instruments m'a permis de combiner ces deux objectifs en me donnant la possibilité d'accompagner ses clients mondiaux dans l'intégration de ses technologies tout en contribuant à la spécification de ces dernières. J'ai donc pu y croître sur le plan technique en occupant les fonctions d'ingénieur junior, senior et principal. Par ailleurs, en 2017, j'ai eu l'honneur d'être nommé membre du comité technique européen en charge de la gestion énergétique des batteries et des capteurs pour les réseaux intelligents. C'est fort de ce bagage technique que j'ai décidé en 2018 de suivre l’Executive Master à l'X et ainsi de compléter mes connaissances avec des compétences de leadership, de management, tout en me confrontant aux technologies novatrices de notre époque. À l’issue de ma formation, j'avais la volonté de rejoindre un leader européen du semi-conducteur et mon choix s'est donc porté naturellement sur le groupe STMicroelectronics.
2. Quels sont les projets sur lesquels tu travailles actuellement ?
Je suis responsable de son développement commercial et marketing depuis le 1er octobre 2021. Mon périmètre géographique porte sur l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique. Mon périmètre applicatif est celui des réseaux intelligents et de l'internet des objets. Je suis convaincu que les technologies semi-conductrices sont essentielles dans le développement de l'intelligence des réseaux. Les problèmes à résoudre sont divers et variés. Je peux citer, par exemple, le besoin de sécuriser, fiabiliser, tracer et partager les données issues des capteurs connectés ; cela fait appel à l'intégration de la blockchain sur ces derniers pour leur donner une autonomie décisionnelle et une identité unique pendant toutes leurs durées de vies. Ainsi, la question se pose de définir les bonnes architectures matérielles ainsi que d'identifier les applications pertinentes qui pourront bénéficier de ces innovations. Demain, votre machine à laver aura la capacité de commander une lessive sur Amazon sans votre intervention. Je suis très heureux de pouvoir apporter ma contribution à cet écosystème.
