Que font les diplômés du Bachelor of Science après le programme ? Découvrons-le !

Antonin et Louis-Maël sont jumeaux et tous deux alumni du Bachelor of Science ! Nous souhaitions creuser cette situation particulière afin de savoir ce que cela fait d’avoir son frère dans le même programme que soi ! Et petite anecdote : leur petit frère est actuellement étudiant dans le Bachelor dans la promotion qui sera diplômée en 2023 !

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Antonin et Louis-Maël Jean

Pouvez-vous vous présenter ?

Antonin : Bonjour ! Je m’appelle Antonin et je suis français. Cependant, j’ai eu la chance de grandir en Allemagne et j’ai pu apprendre l’allemand très tôt ! J’ai rejoint le Bachelor of Science de l’École polytechnique l’année de sa création, en 2017, et j’en suis sorti diplômé en juillet de l’année dernière. J’ai suivi la double majeure en mathématiques et physique avec une mineure en biologie. Après l’X, j’ai eu le grand privilège de poursuivre mes études au sein de l’Université de Cambridge en Angleterre ! J’y effectue un Master en Physique (appelé MASt en Physique), qui dure une année.

Louis-Maël : Je m’appelle Louis-Maël, je suis français mais j’ai grandi à Düsseldorf en Allemagne où je suis allé au Lycée français de Düsseldorf avant de rejoindre l’École polytechnique. J’ai été diplômé du Bachelor en 2020 en Mathématiques et Economie. Je suis actuellement un MSc en Economics for Development à l’université d’Oxford.

Avez-vous pris la décision de candidater ensemble au Bachelor of Science ?

Antonin : Nous avons entendu parler du Bachelor of Science par l’un de nos professeurs. Nous étions tous les deux intrigués et intéressés par ce nouveau programme. En rentrant à la maison, je me souviens être allé sur le site des programmes de l’X afin d’obtenir davantage d’informations et m’être dit « c’est exactement ce que je recherche ! ». C’était une semaine avant la fin de la 1ère vague de candidatures,

donc nous avons sauté sur l’occasion et avons passé les jours suivants à préparer nos candidatures. Nous n’avions aucune attente à ce moment-là et avons vraiment été surpris et ravis d’être sélectionnés pour l’entretien d’oral puis acceptés dans le programme ! Fait amusant : le comité d’admission n’a réalisé que nous étions de la même famille (et jumeaux en l’occurrence) qu’après notre admission ! Nous n’aurions jamais imaginé étudier dans le même endroit mais c’est ce qui est arrivé ! C’était si excitant de poursuivre notre aventure académique ensemble, et particulièrement dans un nouveau programme !

Louis-Maël : Oui absolument ! Cela a multiplié nos chances par deux pour que l’un de nous soit admis dans le programme 😉 Nous avons découvert le Bachelor of Science au même moment et étions tous deux très enthousiastes à son égard. C’est une formation qui était à l’intersection de ce que nous recherchions : un programme international proposé par un établissement français prestigieux.

Nous avons préparé l’entretien ensemble et avons même eu celui-ci l’un après l’autre ! Je pense que nous avons également candidaté car le Bachelor apparaissait comme une manière formidable d’étudier dans la même prestigieuse université sans forcément suivre le même parcours : Antonin a fini par choisir la double majeure en physique et moi celle en économie.

Avec le recul, comment était-ce d’être dans le même programme que son frère ?

Antonin : Pour moi, avoir été aux côtés de mon frère a été d’une grande aide. Nous ne vivions pas dans le même building ou les mêmes groupes d’études, mais je le voyais régulièrement pour lui poser des questions et discuter. Il m’a aidé dans les mathématiques et dans d’autres matières à de nombreuses reprises, mais surtout, il m’a aidé à rester motivé et à donner le meilleur de moi-même dans le programme !

Louis-Maël : C’était une expérience incroyable ! De savoir que mon frère traversait les mêmes choses que moi, que l’on pouvaient se comprendre à travers nos expériences et nous entraider. Nous échangions fréquemment sur notre ressenti concernant les cours et échangions sur leur contenu. C’était génial de savoir que nous étions dans la même aventure en faisant partie de la première promotion du programme.

Avec le recul, avoir été dans la même formation a également était bénéfique d’un point de vue académique : nous étions très proches donc nous n’avons jamais été en compétition ; cela nous a plus motivés et stimulés qu’autre chose.

Pourriez-vous nous en dire plus sur ce que vous étudiez actuellement ?

Antonin : Je fais un MASt en Physique à l’Université de Cambridge. Ce programme dure une année et est très intense. Parmi tous les enseignements proposés, j’en ai choisi trois pour le premier semestre : Biological Physics, Atomic and Optical Physics et Quantum Field Theory. En dehors des cours, je travaille sur un projet de recherche qui s’étend sur la durée du MASt. Ce projet consiste à mesurer la température au sein des cellules vivantes en utilisant un capteur quantique nanodiamant et à étudier la manière dont la chaleur se diffuse au cœur d’elles. C’est très expérimental mais également tournée vers l’informatique étant donné que je devrai développer une simulation de chaleur au cœur d’une cellule. Ce que j’aime dans ce programme est le fait que les étudiants sont libres de choisir des enseignements selon leurs intérêts et objectif en termes d’études. De plus, les cours et projets proposés varient de la physique très théorique à celle très expérimentale ; il y en a donc pour tous les goûts.

Les universités d’Oxford et de Cambridge sont les plus anciennes d’Angleterre et ont un très grand héritage de culture et de traditions. L’un des aspects des universités que nous apprécions particulièrement est leur système de Colleges. Chaque étudiant est assigné à un College qui sera leur lieu de vie. Cela permet de rencontrer de nombreux étudiants venant de différentes disciplines et de créer une richesse sans égal.

Louis-Maël : Je poursuis actuellement un MSc en Economie pour le Développement, une formation sur une année proposé par le Département d’Economie et celui de Développement International d’Oxford. Il se focalise sur la compréhension des défis doit doivent faire face les pays en développement (viabilité de la dette, conflit, corruption, santé et éducation notamment). En dehors de l’aspect théorique, le programme nous enseigne les moyens techniques nécessaires afin de travailler au sein des organisations pour le développement telles que la Banque Mondiale, les Nations Unies ou le FMI par exemple. Au cours de l’année, les étudiants doivent travailler sur un projet de recherche. En ce qui me concerne, je vais étudier le cas du Nigéria et plus spécifiquement, je vais tenter de mesurer l’impacr économique des projets de construction de grande ampleur ayant eu lieu dans les années 1980 lorsque la capitale a changé de Lagos à Abuja.

Restez à l’écoute pour en apprendre davantage sur le parcours académique d’Antonin et de Louis-Maël !