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Dmitry est d’origine russe mais a pratiquement passé toute sa vie au Royaume-Uni. Avant d’effectuer son MSc&T à l’École polytechnique, il a étudié un double Bachelor entre Sciences Po Paris et University College London (UCL). Il a été diplômé en 2019 du Master en Economics, Data Analytics and Corporate Finance. Découvrons ce programme plus en détails avec lui !

Pour quelle(s) raison(s) avez-vous décidé de candidater pour le Master à l’École polytechnique ?

Quand j’étudiais à Sciences Po Paris, j’ai beaucoup entendu parler de l’École polytechnique en tant que meilleure école d’ingénieur de France donc je connaissais son excellente réputation. De plus, étant donné que j’ai apprécié mon expérience en France, j’étais disposé à y revenir pour continuer mes études.

En ce qui concerne le Master, je cherchais un programme ayant à la fois une application concrète et académique. Durant mes recherches, j’ai découvert le Master en Economics, Data Analytics and Corporate Finance de l’École polytechnique qui correspondait pleinement à ce que je recherchais. J’ai donc candidaté !

Selon vous, quels sont les principaux atouts du Master en Economics, Data Analytics and Corporate Finance ?

Il y a plusieurs avantages :

  • L’excellence académique : les étudiants bénéficient d’un enseignement d’une grande qualité et des intervenants qui sont invités.
  • La réputation de l’École.
  • L’aspect professionnel : de nombreuses entreprises de divers secteurs, tels que la finance et le consulting, viennent à l’X effectuer des présentations.
  • La vie sur le campus qui est géniale : un large choix d’activité, du sport, des coachs formidables et une excellente relation entre les étudiants des différents programmes.

Que pensez-vous de la structure du programme ?

Le programme est un mélange parfait entre des cours obligatoires et d’autres à choisir. Les matières obligatoires permettaient de mettre tout le monde au même niveau dès la 1ère année étant donné que nous avions des parcours différents comme en économie, ingénierie ou mathématiques. Nous avions aussi une certaine liberté intellectuelle puisque nous pouvions nous spécialiser en choisissant certains cours.

Nous avions également des visites d’entreprises. Elles étaient toujours prêtes à venir à l’X que ce soit lors du Forum de l’X ou pour donner une présentation et pour échanger par la suite. Par exemple, durant mon stage de 1ère année, j’ai invité l’un de mes directeurs à l’École. Il a présenté son entreprise, ce que les autres étudiants ont vraiment apprécié. Le lien avec le milieu professionnel était très présent tout au long du programme.

Aviez-vous une matière préférée ?

D’une manière générale, j’aimais le fait que les professeurs avaient une formation plutôt théorique et également l’habilité de mettre en pratique des concepts dans la vie réelle. Par exemple, notre professeur en économétrie de la concurrence avait de l’expérience dans le milieu universitaire mais il avait aussi créé sa propre entreprise de consulting. Il avait l’habitude de commencer chacune de ses classes en introduisant un concept économique et en nous expliquant la manière de l’utiliser dans la vie courante. Cela pouvait impliquer les fusions-acquisitions, les appels d’offres dans le secteur de la télécommunication ou les types de promotion dans le commerce de détail.

Ou avez-vous fait vos stages ? Comment les avez-vous trouvés ?

J’ai fait mon stage de 1ère année au sein d’une banque d’investissement en France appelée Lazard, dans le département des fusions et acquisitions. Je voulais avoir une expérience exigeante, complexe au niveau des résultats attendus et dans laquelle je pourrais mettre en pratique ce que j’ai appris dans des cas précis. Cela a été un stage très intéressant. Je l’ai trouvé grâce à l’École polytechnique : Lazard était venu au Forum de l’X et j’ai donc eu l’opportunité de remettre mon CV au responsable des Ressources Humaines. Ils m’ont appelé par la suite pour passer des entretiens.

J’ai également effectué mon stage de 2ème année dans une banque d’investissement, Rothschild, en France. Mon travail était plus orienté sur le conseil aux gouvernements sur des sujets variés tels que la dette, la restructuration de levées de fonds ou l’accès au marché de capitaux. J’ai pu faire preuve de proactivité. J’ai obtenu ce stage grâce à mes contacts acquis lors de ma précédente expérience. J’ai pu rentrer en relation avec deux personnes qui travaillaient dans le département qui m’intéressait à Rothschild.

Avez-vous des conseils à donner aux futurs candidats ?

Pour l’entretien oral, vous devez être capable de vous présenter clairement, d’expliquer ce que vous avez fait précédemment, comment cela peut correspondre au Master et avoir une idée précise de ce que vous attendez de ce programme. Et soyez prêts pour des « casse-tête » et des questions quantitatives en économie !

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