Que sont-ils devenus ? Découvrons ce que font nos diplômés MSc&T !

Raka, Chercheur en développement durable & diplômé du Master STEEM

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Lugas Raka A

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Raka, je suis d’origine indonésienne et j’ai étudié à l’X au sein du MSc&T Energy Environment : Science and Technology. Je suis actuellement doctorant dans le même domaine à l’ETH Zurich en Suisse.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre travail actuel ?

Mon titre exact ici est celui d’assistant de recherche. Je suis en charge d’évaluer si les efforts mis en œuvre afin de récupérer des matières précieuses en partant des déchets ont du sens au niveau de l’environnement ou non – une question qui demeure ouverte et à laquelle nous tentons de répondre après avoir soigneusement modélisé le métabolisme de notre économie circulaire dans l’industrie minière. Ce domaine est donc un lien entre l’ingénierie environnementale, l’exploitation minière, la métallurgie et l’écologie industrielle.

Ce qui rend mon travail très intéressant est le fait de travailler au sein d’une équipe interdisciplinaire venant de différentes institutions à travers l’Europe, grâce à de généreuses contributions du programme de recherche EU Horizon 2020.

Avez-vous facilement trouvé un travail une fois diplômé ?

Je dirais que cela a pris du temps pour m’adapter au processus de recherche d’emploi juste après avoir terminé mon stage de fin d’études et ma soutenance de thèse. Le parcours pour arriver à ma position actuelle a été plutôt direct et clair, donc il n’y a pas de difficulté apparente concernant les candidatures à des offres d’emploi. Néanmoins, je dois dire que les processus de recrutement peuvent être fastidieux : les entretiens, groupes de discussion et autres processus de sélection peuvent nécessiter une certaine préparation. Mais il faut garder à l’esprit que nous tirons des leçons lorsque nous ne sommes pas retenus pour un poste et ces dernières nous permettent de nous améliorer pour les candidatures qui suivront.

Quelles compétences acquises durant le Master STEEM avez-vous pu mettre en pratique ?

Le programme m’a permis d’ouvrir ma réflexion à différents angles : je me souviens d’avoir eu des enseignements sur les solutions fondées sur la nature pour répondre à des problèmes environnementaux mais aussi des cours de gestion de projet et en simulation et modélisation.

Au final, toutes ces connaissances acquises m’apportent énormément quant à mon projet actuel, car je suis en charge d’établir le lien entre les résultats de recherche de nos partenaires et de proposer des solutions tangibles dans notre proposition de projet, éventuellement orientés vers les décideurs. En un mot, l’X permet aux étudiants de sortir de leur zone de confort en leur offrant des enseignements dans des disciplines variées.

Qu’appréciez-vous particulièrement dans votre travail ?

La liberté de pensée, les voyages d’exploration, et les amis dotés de beaucoup d’esprit et de créativité. L’ensemble de ces éléments représente l’autonomie dont jouit le chercheur mais ouvre également la voie vers des objectifs clairs.

Quels souvenirs gardez-vous de votre expérience à l’X et au sein du Master STEEM ?

Il y en a tellement que je ne pourrais pas tous les citer. Mais en voici quelques-uns :

  • Les cours de sport chaque semaine : je faisais de l’escalade et de la boxe ; très fatiguant mais si divertissant. J’aurais pu devenir meilleur si j’avais suivi les entrainements de manière plus rigoureuse, je suppose…
  • L’excitation lors de la présentation de nos projets face à un professeur de renommé à l’X : les critiques étaient parfois sévères, mais elles nous ont considérablement aidés à améliorer la qualité de notre travail par la suite.
  • Le voyage à Annecy : un week-end rempli de rires et d’aventures !
  • Les dîners et rencontres dans le hall de l’Ecole. Nous y côtoyions nos directeurs, coordinateurs et même d’anciens étudiants de Master de différents parcours qui m’ont inspiré de bien des manières.

Quelles sont vos ambitions pour l’avenir ?

Mettre en pratique mon savoir afin d’aider le monde face aux problèmes environnementaux très sérieux que nous rencontrons. Les possibilités sont assez vastes, mais je suis certain que je prendrai les initiatives nécessaires afin de réaliser cet objectif.